Les bons réflexes à adopter en cas de grève aérienne

© Flickr (kozumel)

Les grèves dans le secteur aérien sont fréquentes et concernent tous les métiers : aiguilleurs du ciel, navigants et personnels au sol. Pour éviter tout énervement inutile dû aux perturbations du trafic (retards et annulations), nous vous proposons quelques conseils pour gérer au mieux ce type de situation en anticipant la grève.

S’informer

Renseignez-vous sur la grève en question, notamment pour savoir si la grève concerne votre aéroport, votre compagnie et/ou vol. Pour cela, vous pouvez consulter les médias, mais aussi et surtout attendez d’être contacté (par e-mail ou par SMS) par votre compagnie qui vous donnera des informations plus précises.

Inutile d’annuler votre vol ! Il est en effet peu probable que vous en trouviez un au même prix à la dernière minute… Sachez que la loi Diard votée en 2012 impose aux grévistes des préavis individuels 48 heures à l’avance et aux compagnies de publier des prévisions de trafic 24 heures en amont.

Prévoir

En vous rendant à l’aéroport, prévoyez le nécessaire pour faire face aux méfaits de la grève. Pensez notamment à prendre de quoi manger et boire en quantité suffisante, et à apporter de quoi s’occuper et se divertir. Emportez donc le nécessaire dans votre bagage cabine afin d’y avoir accès facilement. Dans certains cas exceptionnels, il peut arriver d’être bloqué en salle d’embarquement ou dans l’avion pendant plusieurs heures…

Préparez-vous mentalement ! Cela signifie qu’il est inutile d’arriver à l’aéroport énervé. Soyez calme le jour J et tout se passera bien avec le personnel et les autres voyageurs. De même, essayez de comprendre l’intérêt de la grève. Les grévistes dénoncent la plupart du temps une dégradation de leurs conditions de travail qui nuit à la sécurité des vols !

Les compagnies aériennes et les aéroports font en sorte de réguler au mieux le trafic : si votre vol est 17h00 et qu’il ne peut pas partir avant le lendemain matin, vous serez -normalement- pris en charge gratuitement (repas et hébergement).

Demander une indemnisation

L’Union européenne garantit des droits aux passagers leur permettant d’obtenir une indemnisation allant jusqu’à 600 € par passager pour un vol retardé ou annulé. L’indemnité perçue ne peut concerner que le vol en question et non les autres annulations (hébergement par exemple) provoquées par le retard ou l’annulation de votre vol, si vous avez effectué chaque réservation de manière indépendante. Si vous avez réservé un séjour auprès d’une agence de voyages, les conditions sont différentes et vous pouvez percevoir une indemnisation plus importante.

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